Tombé subitement malade, mon fils n’avait pu bénéficier des soins dans le centre de santé le plus proche, où nous nous sommes rendus. Cette nuit-là, sa vie, notre vie, a failli basculer.
Et nous l’avons cru sur parole. Chaque jour, Phoenix faisait tout pour rester sobre. Des jours passaient et il tenait à son pari. Nous qui avons douté de sa sincérité au départ, commençons à croire en sa détermination. On avait dit qu’il replongerait dès qu’il aura quelques pièces de monnaie. Nous nous sommes trompés. Déjà, deux semaines, peut-être trois qu’il n’a pas pris une seule gorgée de whisky.
PODCAST - Au cours des six derniers mois pas moins de 1500 femmes et jeunes filles ont été victimes de violence au Tchad. La législation tchadienne n’est-elle pas répressive en la matière ? Voici la réponse du juriste Yannick Yonoudjim.
« Oncle… l’école ne paie plus. Regarde, oncle Richard, il a un master… Qu’est-ce qu’il fait ? Il est à la maison…. Maman a une licence, elle est pompiste… ». « Tu sais oncle que je suis un bon footballeur alors pourquoi perdre mon temps à l’école ? ».
Le silence reprend ses droits de nouveau. « Servez-nous du thé avant qu’il ne refroidisse », lance mon oncle. Après cette phrase, l’atmosphère est détendue. Tout le monde parle presque à la fois. Nous servons du thé comme demandé. « Dites à mon fils de venir chercher ses enfants », affirme mon oncle. Tout le monde se félicite du verdict. Une prière est dite.
Les doyens de ces couloirs connaissent tous les signes. Pas besoin de tourner autour du pot ou de négocier le prix. Ils entrent directement en chambre et ressortent heureux comme s’ils avaient passé une minute au paradis. Je vous fait visiter mon quartier.
"Personne d’entre nous ne l'a cru. La nouvelle persistait. Cela nous semblait irréaliste. Nous étions presque tétanisés… La peur a pris le dessus sur notre réactivité de journaliste… Je crois avoir sonné les autres de regagner leur domicile.